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Évolution
Je ne suis qu'un pauvre étranger,
Dans ce pays que je croyais mien,
Je n'ai plus rien, plus un repère,
Pour me guider sur mon chemin.
Je revois encore cette clairière,Où je m'allongeais sous un sapin,
A quelque mètres coulait une rivière,
Elle m'endormait, je me sentais bien.
Mais un jour la ville s'est agrandie,D'un peu partout prit l'espace libre,
Ma petite clairière fut engloutie,
Ainsi fut rompu le fragile équilibre.
Me voici revenu en terre étrangère,Plus de clairière, plus de sapin,
Quand je découvre la pauvre rivière,
En moi surgit un grand chagrin.
Le temps s'en va, le temps passe,On reste toujours lié à notre enfance,
C'est quand les souvenirs s'effacent,
Qu'enfin se réveillent nos consciences.
Claude Lepenseur février 2014Tags : clairiere, riviere, pauvre, temps, fut
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Commentaires
BONSOIR CLAUDE
toutes les saisons sont riches et belles
toutes les saisons ont leur charme (comme tu le dis dans ton com)
MERCI Claude pour le partage de ces jolis ecrits
bon WE
bisous a tous les deux
Bonjour Claude,
Beau poème qui fait réfléchir. Hélas ! Les choses se sont encore aggravées depuis 2014 ! Bon week-end. Prends bien soin de toi. Amitié. Hugues
17hiakkuVendredi 22 Janvier à 11:57Merci de ton beau poème, Claude.
Lorsque j'ai appris le décès de ma mère, je suis retourner dans mon quartier, tout avait changé.
Oui, j'ai lu la bible, lorsque j'étais en maison d'enfants.
À l'époque, c'était des soeurs qui nous eduquaient. Messe tous les dimanches, prière matin et soir.
Bon week-end à toi et Marie.coucou claude
que dire de plus que tes amies et amis
moi dans mon petit village encore tranquille
rien de change ,ques des ainés et aucun commerce
tu vas bien et marie ?
bon aprés midi
amitiés
Bonjours mes très chers, Claude et Marie
Je suis presque étrangère dans mon beau pays de France, nous ne reconnaissons plus rien, tristesse et chagrin de ce que nous subissons, où sont les jours heureux et insouciants...? Oui tristesse et mélancolie.Bonne soirée mes amis et gros bisous à vous deux en espérant que tout va bien, prenez bien soin de vous.
Méline
bonsoir claude
j 'aime ma campagne rien ne change la nature est là
parfois la rivière déborde c 'est beau
vieillir j y pense pas on verra on prépare le monte charge lol pour aller
a la chambre hihihiiiiiiiiiii
gros poutou du soir
Bonjour
le beton ne fait pas pousser les fleurs, les arbres
et en cas d'inondation, le beton n'absorbe pas l'eau
comme la nature le ferait
mais ca, ils en ont rien a faire les promoteurs de nos vies urbaines
de partout et de n'importe ou
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse..
" La bohème "
Marie
Hello Claude,
je suis complètement d'accord avec le poème,
nous sommes des étrangers dans la ville on se sent plus chez soi,
les rues le Batisse tout à changer, quand je suis retourné à Berlin
ville de mon enfance je n'ai rien reconnu,
mais y est revécu 3 ans après le décès de mon mari,
la maison de mes parents dans un quartier inconnu,
ainsi va la vie avec le temps qui passe, les photos montrent
le changement, bisou amitié un bel écrit ,
COUCOU CLAUDE
je suis d'accord avec ce que tu me dis
"la vieillesse n'est pas un fardeau"
nous avons la chance de vivre
c'est deja un bonheur
merci de ton joli poeme
passe une bonne semaine
bisous a tous les deux
Bonjour Claude
Beau poème , un peu triste de voir ce que devient notre pauvre nature , mais tellemnt réel §
Bonne journée Claude , demain je retourne chez moi retrouver ! la neige !
Toutes mes amitiés
Hélène
bonjour Claude c'est un plaisir de te lire...ce poème résume bien tout mon ressenti..la nature n'est plus ce qu'elle était alors essayons de toujours bien la préserver..amicalement YVETTE
J'ai la chance que rien ne change vraiment dans mon bourg + que rural,loin de tout et sans commerces intéressants .
Mes amitiés
Bonsoir Claude,
je trouve que le monde évolue trop vite en un siècle,
nous avons avancé pas-de-géant perdu nos repaires, ou j'abite,
un lotissement il y a 40 ans c'était des champs, plein de coquelicots
j'aimais m'y promener avec papa petite fille ; j'ai encore la chance de vivre
juste au bout ou encore un champ, mais prévu pour une 3e tranche
le propriétaire 89 ans ne veut pas vendre,
mais sera exproprié en 2023
Voilà ou nous en sommes ,
bisou amitié bonne nuit je sais que tu es déjà dodo !
Bonjour Claude,
un si beau poème écrit là !
le temps s'en va mais les souvenirs restent,
la mémoire est un coffre-fort
ou rien ne sort, j'ai vécu des villes que je ne retrouve plus rien
tellement agrandis de béton tel que Reims et Épernay,
quand j'y vais je me sens plus ancienne habitante,
merci pour ce beau poème qui en dit long
sur le parcourt de sa vie ,
Bisou amitié, toi & Marie, bon dimanche;
Moi j'ai trop mal à mon pouce,
et les cachetons me font mal estomac alors je supporte!!
Il y a les souvenirs de nos yeux d'enfants qui subliment tout. Mais il y a aussi les exactions commises par les humains. Entre le trop et le trop peu il n'y a pas de mesures. Ou bien l'homme coupe tout pour exploiter ce qu'il appelle le bois de report, il rectifie le lit des rivières, il les dévie parfois, il construit routes et maisons, il rase, démolit, détruit. Ou à l'inverse il laisse à l'abandon, buissons épineux, arbres secs, friches, ordures... Quoi qu'il fasse, il imprime la nature en mal bien trop souvent.
Et ceux qui l'aiment, la nature, ceux qui la respectent, ceux qui gardent au coeur des souvenirs heureux, n'ont plus que larmes et tristesse
Bonne journée Claude
Bonjour mes très chers, Claude et Marie
Dans ce merveilleux poème tu as retracé toute ma vie.
A chaque re - départ l'angoisse aussi m'étreint, comme toi, je ne retrouve plus mes repères. Où est ce bel étang où j'allais me ressourcer ? Ce beau Jura, ses montagnes, le ski..., Cette belle maison du Pas de Calais que j'ai quittée ainsi que ce magnifique jardin pour arriver dans le sud, comme pour toi cette terre étrangère qui n'a pu effacer mes souvenirs que j'ai mis dans un coffret au fond de ma mémoire et je l'ai fermé à jamais...la vie continue avec tous ses aléas.
J'adore ton poème qui retrace en quelques mots toute ne vie, merci mon ami car sans le vouloir tu m'a replongée au fond de cet abyme et tout remonte à la surface.
Un sublime poème !
Bon dimanche et gros bisous à vous deux
Méline
Bonjour Claude,
un magnifique poème que tu as écrit. Le temps passe mais beaucoup de souvenirs d'enfance restent en notre mémoire. Merci pour ce partage. Hier, beaucoup de neige chez nous. Bon dimanche. Bisous.
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Bonjour,
Un bien joli poème, c'est tout à fait se que je ressens.
Je suis une étrangère là où je suis,
Citadine dans l'âme, je me suis installée à la campagne,
il est très difficile de se faire accepter.
Je vous souhaite une agréable journée